Informations sur les éléments traces dans les sols en France

Données acquises et rassemblées par Denis Baize
en tant que chercheur à l'INRA d'Orléans.

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Référentiel Régional pour les sols d'Ile de France

Statistiques sommaires relatives aux "sols" franciliens pour Cd, Cr, Cu, Ni, Pb et Zn

(mise en solution par HF + HClO4 avant dosages)
Les "fourchettes" de teneurs comprises entre P10 et P90 correspondent sensiblement aux "teneurs agricoles habituelles" des sols franciliens.

HF (acide fluorhydrique) Cd Cr Cu Ni Pb Zn
Nombre de valeurs 2120 2113 2125 2112 2115 2128
P10 = 10ème centile = 1er décile 0,15 25,8 6,8 11,3 13,2 36,9
1erquartile 0,20 33,6 8,9 14,7 16,2 44,2
Médiane 0,25 41,2 11,5 18,4 22,7 52,4
3ème quartile 0,31 48,7 15,2 22,5 28,0 61,0
P90 = 90ème centile = 9ème décile 0,41 56,4 19,8 26,7 36,6 73,0
P95 = 95ème centile 0,53 62,4 24,1 29,6 44,0 81,8
P99 = 99ème centile 0,99 73,2 39,1 36,0 69,4 108,6
Maximum 1,80 98,9 420,0 46,9 213,0 520,0
Distance inter-quartile 0,11 15,2 6,3 7,8 11,8 16,8
Vibrisse supérieure 0,49 71,5 24,7 34,2 45,7 86,2
Nombre d'outliers 143 2112 2124 2112 2115 2128
Écart-type 0,16 12,24 10,97 6,28 11,92 19,95

 

Statistiques sommaires relatives aux "sols" franciliens pour Cd, Cr, Cu, Ni, Pb et Zn

(mise en solution par l’eau régale ER = HCl + HNO3 avant dosages).

ER (eau régale) Cd Cr Cu Ni Pb Zn
Nombre de valeurs 2962 2985 2965 2984 2986 2976
P10 = 10ème centile = 1er décile 0,17 21,4 7,2 10,6 13,9 32,3
1erquartile 0,20 28,1 9,3 14,9 16,2 40,3
Médiane 0,24 36,7 12,0 19,7 19,3 49,3
3ème quartile 0,30 47,8 15,5 25,4 24,0 59,0
P90 = 90ème centile = 9è décile 0,41 62,5 21,0 32,2 32,6 70,1
P95 = 95ème centile 0,57 73,3 26,7 37,2 42,1 80,3
P99 = 99ème centile 1,19 95,7 42,9 45,7 68,2 110,8
Maximum 1,96 182,4 85,2 85,2 742,3 274,4
Distance inter-quartile 0,10 19,7 6,2 10,5 7,8 18,6
Vibrisse supérieure 0,45 77,3 24,7 41,0 35,8 86,9
Nombre d'outliers 237 2985 2964 2984 2983 2976
Écart-type 0,18 17,52 7,39 8,76 19,80 17,76

 

Statistiques sommaires relatives aux sols franciliens pour Hg et Se (méthodes spécifiques)

  Hg Se
Nombre de valeurs 4141 758
P10 = 10ème centile = 1er décile 0,03 0,12
1erquartile 0,04 0,15
Médiane 0,07 0,18
3ème quartile 0,11 0,22
P90 = 90ème centile = 9è décile 0,21 0,27
P95 = 95ème centile 0,30 0,31
P99 = 99ème centile 0,55 0,45
Maximum 5,20 1,13
Distance inter-quartile 0,07 0,07
Vibrisse supérieure 0,21 0,33
Nombre d'outliers 63 7
Écart-type 0,16 0,08

Valeurs surlignées = contaminations certaines

En île-de-France, région administrative située au centre du Bassin parisien, affleurent des faciès géologiques variés et contrastés (par ex. sables quartzeux, calcaires, marnes, gypse, craie). Sur les plateaux et sur de vastes superficies (Brie, Beauce, Hurepoix, Vexin, Plaine de France) se sont déposés des limons éoliens d’âge quaternaire, faiblement calcaires (loess). La géologie francilienne est donc très diversifiée mais les matériaux géologiques et les sols qui en sont issus présentent tous des teneurs en ETM basses ou très basses par rapport aux valeurs mesurées à l’échelle nationale. En Île-de-France, il n’existe pas de roches fortement minéralisées qui puissent donner naissance à de fortes anomalies naturelles. Les "argiles à silex", paléosols riches en fer, constituent probablement la seule exception à ces faibles teneurs en ETM. Cette homogénéité pédogéochimique à l’échelle régionale facilite grandement la constitution et l’interprétation d'un référentiel francilien.

Les "fourchettes" de teneurs comprises entre P10 et P90 correspondent sensiblement aux "teneurs agricoles habituelles" (TAH) des sols franciliens. Ces TAH sont les gammes de concentrations observées le plus fréquemment dans les horizons de surface des sols agricoles soumis à des pratiques agricoles "usuelles", en l'absence de pollutions ou contaminations majeures (industrielles ou minières). Cette notion intègre donc une notion statistique de fréquence et s'applique à un certain territoire qu’il faut préciser.

Ces niveaux de valeurs (qui intègrent à la fois le fond pédogéochimique naturel et les contaminations anthropiques diffuses – notamment les retombées atmosphériques et les épandages agricoles d'amendements et de fertilisants) correspondent au minimum qui puisse être mesuré en zones urbaines ou péri-urbaines dans un horizon de surface, pour le territoire précédemment défini.

Les statistiques fournies ci-dessus doivent servir de "valeurs de référence" régionales.


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Dernière mise à jour : 20 mars 2016

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